Les bryophytes, dont les mousses se nourrissent essentiellement à partir des nutriments apportés par les invertébrés (excréments, mucus), ou par la pluie, l'eau capillaire et interstitielle et à partir des apports aériens de gaz et particules nutritives.
Ce faisant, les mousses jouent un rôle important dans l'épuration de l'air. Pour les mêmes raisons, elles accumulent certains polluants résilients ou non biodégradables (métaux lourds et radionucléides notamment). Certaines mousses sont des organismes pionniers qui avec les algues, les lichens et des bactéries contribuent à fixer, protéger ou créer les sols. Elles sont à ce titre très importantes dans plusieurs processus de résilience écologique, après les incendies notamment.

Les espèces les plus sensibles à l'air déshydraté, aux polluants oxydants et aux pesticides véhiculés par l'air et les pesticides ont parfois disparu d'une partie importante de leur aire biogéographique naturelle, en perdant de la diversité génétique. La plupart des espèces de mousses sont comme les algues, très sensibles au cuivre qui les tue dès les faibles doses.

Certaines espèces pourraient être considérés comme des bioindicateurs, en matière de qualité thermohygrométrique de l'air notamment. De par leur résistance naturelle à de nombreux polluants les mousses ne sont pas de bons bioindicateurs de pollution, mais comme bio-accumulateurs, elles peuvent permettent de cartographier des retombées de pollution. On les a par exemple utilisé pour cartographier des pollutions par le plomb, le cadmium, l'arsenic et d'autres métaux lourds en Europe. (|Exemple : carte des retombées atmosphériques d'arsenic en France, vers 2000/2005). Dans certaines forêts de régions polluées, les mousses réputés les plus résistantes ont aussi disparu.

Du 13 au 29 mai 2008, toutes une séries de manifestations autour de la thématique polaire : biodiversité, adaptation des populations, recherches, pollution. A Grenoble.

www.ujf-grenoble.fr/objectifpoles/

Le départ pour le Spitzberg est enfin là. Les presque 50Kg de matos divers dont 16Kg de bouffe répartis dans 2 sacs...le nécessaire de survie pour 15j sur le terrain. Nous récupérerons les traineaux à Longyearbeen. La météo est correcte pour le début de l'expé. Les températures fraiches de l'ordre de -20°C. Au programme : les 2 points culminants du Spitzberg : le Mont Newton et le Mont Perrier, 1717m chacuns situés dans la région la plus montagneuse de l'archipel. Les derniers hauts sommets avant le Pole Nord. RDV fin avril pour quelques belles photos je l'espère.

A droite : téléphone satellite. A gauche : balise SarSat (anciennement ARGOS). L'assurance sécurité en environnement arctique. La balise SarSat fait toujours sensation lors du controle des bagages à l'aéroport : il vaut mieux expliquer de suite l'identité de l'objet...

En route pour les grands espaces

En ce dimanche matin, le soleil s'était réfugié dans le Dévoluy. On le comprend, ce coin là parait hors de tout et l'impression d'isolement y est bien réelle. Mais les nuages furent vite au courant et le retrouvèrent en milieu de journée pour le recacher à nouveau. Mais quel joli vallon que celui du Mas, entouré de falaises impressionantes et de jolis vallonements. Pour éviter le jour blanc naissant et le brouillard envahissant de la fin de la matinée, nous ne sommes pas sortis au sommet laissant la petite étroiture défendant le sommet garder son mystère.

Le Pic de Bure dans le fond, à l'écoute des étoiles
Le vallon du Mas bordé de la crête de la Clape
Autre vue du vallon du Mas
Le soleil se cache en haut du vallon

Tête de l'Aupet, Col du Rognou, Rognou, Le Nid